A bas bruit, 50% des entrepreneuses et entrepreneurs échouent dans leur projet avant les 5 années d'existence. Ce pourcentage tombe à 20% environ lorsque les porteurs de projets ont été accompagnés.
Les raisons de ces échecs, oui je sais vous n'aimez pas qu'on les appelle comme cela, peuvent être très différentes d'un cas à l'autre :
Afin d'éviter la crise d'entreprise, ou la gérer au mieux, EGD vous propose ici 5 outils efficaces :
Elle peut être commerciale, réglementaire, technologique, métier, c'est... La veille. Beaucoup la négligent et pourtant elle est indispensable. Elle permet d'optimiser son positionnement afin d'être dans l'anticipation plutôt que dans la réaction. Réaliser une veille consiste à suivre l'actualité de son secteur, de ses concurrents, de la réglementation et en tirer des enseignements pour son activité.
Certains réalisent leur veille de façon automatique avec des outils comme paper.li. Je préfère la méthode qui consiste à suivre le contenu (articles, vidéos, post, podcast, newsletter...) de personnalités ou d'institutionnels pourvu :
Selon l'INSEE, 96% des entreprises sont dirigées par des microentrepreneurs ou des dirigeants de très petites entreprises, TPE. J'en fais partie ! Une grande partie de la réussite de notre organisation repose sur nous, notre santé, nos valeurs et nos compétences.
Nous avons un modèle économique. Lequel ? Ce que l'on vend, à qui et combien on le vend ! Tout cela dépend de différents facteurs que l'Ikigaï permet d'appréhender.
L'Ikigaï est un outil, qui nous vient du Japon, et qui permet de se poser les bonnes questions.
On lit souvent sur les réseaux sociaux les adeptes du "on doit suivre ses aspirations et vivre de sa passion", ou à l'inverse les stoïcien.nes "pourvu que mon job soit supportable, c'est l'essentiel!". Au détour d'une conversation au coin d'une rue ou lors d'un repas d'entreprise, on pourra aussi entendre "que croient-ils ? Le job c'est la contrainte, c'est comme ça !".
Comme toujours, force est à la nuance. Et l'Ikigaï permet cette nuance si je me pose ces 4 questions, je dirais presque en permanence :
Lorsqu'une réponse à une seule de ces questions est non, cela met en danger mon entreprise à moyen terme. On peut résoudre des problèmes de gestion du temps et du stress.
2017, mon modèle économique : je vends des formations amenant au titre professionnel de formateurs d'adultes. J'en vends une quinzaine par an à 4 500 € l'unité. Je m'en occupe seul et viens de réaliser un CA de 78 000 € en 2016. Tout va bien. Enfin c'est ce que je pense ! Si je n'avais pas été dans le déni, et que j'avais pris l'habitude de vérifier mon Ikigaï, j'aurais sûrement compris que le marché n'était pas assez important pour l'ensemble des acteurs, et surtout des financeurs. Je me suis retrouvé en 2017 au cœur d'une crise qui a conduit à la liquidation de ma société de l'époque.
La suite de ma mésaventure de 2017 ne s'est pas terminée là. Il faut savoir que peu de gens sont émus par la chute d'une entreprise sans salariés. En conséquence on peut se retrouver bien seul.
Si vous avez choisi le statut de microentreprise, ce paragraphe est beaucoup moins vrai. Pour les autres, au cas où, je vous conseille deux choses :
J'ai du me débrouiller tout seul. Arrêter mon entreprise sans aucune dette a été un vrai calvaire administratif qui a duré... 3 ans !
On ne ferme pas une entreprise comme cela. On peut choisir de mettre en sommeil, dissoudre et liquider, d'autres options sont possibles. Malheureusement, c'est très difficile de s'y retrouver seul et un accompagnement sérieux est nécessaire pour prendre les bonnes décisions et ne pas perdre trop d'argent.
Donc anticiper un éventuel échec et se protéger a un énorme avantage. Avoir l'esprit libre pour se préparer à pivoter. kesceksa ? Pivoter, c'est changer (en douceur si possible) de modèle économique, toujours en accord avec son Ikigaï.
J'ai failli le faire, ouvrir mon propre magasin bio, mais mon avenir financier était tellement incertain que j'ai paniqué. J'ai tout fait... Mais trop tard !
Souvent, dans les référentiels métiers, on peut lire "savoir distinguer faits et ressentis". Cela signifie que nos émotions peuvent nous jouer des tours au niveau professionnel, et qu'il vaut mieux baser ses décisions sur des faits observables.
Oui, oui, je vous donne un exemple de suite. Je vous ai parlé de ma déconvenue de 2017. J'ai perdu ma société. J'ai du faire un deuil. Mais dis-moi, c'est quoi "faire un deuil". Le deuil est la souffrance ressentie quand on perd quelqu'un, ou quelque chose, à qui, auquel on tenait. La souffrance est d'ailleurs très souvent proportionnelle à l'attachement à l'objet de la perte.
Faire un deuil, ou faire le "travail de deuil", c'est faire face à la souffrance et accepter les émotions ressenties. De nombreuses personnes ont étudié ces émotions, dont vous avez un échantillon sur l'image ci-dessus.
"Pour qu'une entreprise dure, la somme des bonnes décisions doit être légèrement supérieures à celle des mauvaises". Mais comment prendre une bonne décision quand :
Je ne dis pas qu'il ne faut jamais être à l'écoute de nos ressentis, au contraire. Y être sourd comme y céder systématiquement peut avoir de lourdes conséquences.
En 2017, j'ai cédé à "non rien de rien, non je ne regrette rien (déni)... Je repars à zéro (colère + peur)", (vous avez reconnu la référence j'espère !) et j'ai voulu jeter tout ce que j'avais construit jusque là. Le résultat ne fut pas génial. Heureusement, je me suis repris.
Je ne vais pas vous faire une formation sur la gestion de projet, mais vous proposer ici les étapes que je suis systématiquement depuis presque 30 ans maintenant que je fonctionne (consciemment) en mode projet.
L'ikigaï, la définition de votre mission, de vos objectifs stratégiques, l'étude de vos personas, du marché, sont autant de moyen de faire cette analyse : mon idée de produit ou service répond-elle à un besoin, à mes besoins, et sera-t-elle rentable ?
Je pense que vous avez compris maintenant que cela permet d'établir le cahier des charges de votre projet : quoi, à qui, quand, combien, comment, pourquoi, et où !
L'analyse SWOT permet de visualiser rapidement :
Les objectifs sont les résultats attendus en fin d'étapes. Ils sont :
Par exemple, un objectif pourra être : Réaliser un site internet de 6 pages, avec l'éditeur Ionos avant le 31 décembre 2022
Définir un plan d'actions, c'est prévoir les ressources humaines, technologiques et matérielles pour atteindre les objectifs ci-dessus, que l'on placera sur une ligne de temps qu'on appelle planning GANTT (sans les marges de temps) ou PERT (avec marges de temps et étapes "critiques" sur lesquelles prendre du retard est exclu).
C'est la phase des indicateurs de performance ou KPI in english.
On définit des paramètres, des critères observables et mesurables, qui seront représentatifs des objectifs à atteindre.
Pour un formateur consultant que je connais bien, il s'agit :
Ces KPI sont représentatifs de votre activité et doivent être choisis pour leur utilité et pas pour copier ou faire plaisir à un tiers.
On ne suit pas les indicateurs pour se faire plaisir mais pour piloter son activité. Ils permettent de détecter rapidement les dysfonctionnements et nécessitent une réaction rapide.
Cette réaction consiste à se fixer de nouveaux objectifs et recommencer continuellement toutes les étapes. C'est ce qu'on appelle l'amélioration continue.
Dites-moi en commentaire si cet article a répondu à certaines de vos attentes.
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